2è thèse: De la division capitaliste du monde en pays du nord et du sud
2e thèse : de la division capitaliste du monde en pays du nord et du sud
Après plus d'un demi-siècle de tentatives d'édification du socialisme, le capitalisme demeure le système dominant affirmant malgré les pronostics, une vitalité accrue et des potentialités d'accroissements et de perfectionnement des forces productives jamais égalées.
Paradoxalement c'est dans les pays engagés dans la voie d'édification socialiste que le développement des forces productives se trouve bloqué, pendant que les conditions d'existence de la classe ouvrière et du reste du peuple, au lieu de s'améliorer, se détériorent chaque jour davantage.
La traditionnelle division du monde en deux camps ne se pose plus dans les mêmes termes. Ces deux camps ne sont plus celui du capitalisme et celui du socialisme mais celui des États créditeurs (États rentiers et usuriers, placeurs de capitaux) et celui des États débiteurs (endettés jusqu’au cou).
Le « mur de Berlin » n’est plus entre l’Ouest et l’Est, mais entre le Nord et le Sud.
L’opposition entre ces deux blocs n’est pas idéologique mais économique, car étant tous globalisés dans un seul système.
Le Nord, c’est là où les richesses du monde sont drainées et accumulées, créant une situation d’abondance, alors qu’au Sud, c’est le règne de la pauvreté et de la misère. La richesse des uns s’est bâtie sur la misère des autres qui, aujourd’hui comme hier, revendiquent plus d’équité, plus de justice et plus de solidarité dans la jouissance des richesses de la planète.
C’est au sein de ce système inégalitaire que tout est mis en œuvre pour juguler les risques d’affrontements consubstantiels au système de domination et d’exploitation capitaliste.
Mais en réalité et pour dire vrai, le monde a cessé de se diviser en deux camps pour n’être plus qu’un, sous l’hégémonie sans partage des seuls États-Unis d’Amérique.
Le monde n'est jamais parvenu à une situation de co-existence pacifique qu'aujourd'hui. Et cependant le monde n'a jamais été aussi proche d'une situation de conflagration générale. Il dépend des peuples du monde et de ceux qui les gouvernent pour que cette échéance soit évitée.
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