Le chemin parcouru 02 (suite et fin)
II La lutte extra-idéologique à la place d'une véritable lutte idéologique
Si de hautes considérations animaient tout un chacun d’entre nous, nous serions loin du mesquin esprit de « querelles de préséances » et plus énergiquement nous aurions pu « faire en sorte que les désaccords entre les membres » de l’organisation « soient discutés posément et à fond, que ces désaccords ne puissent paralyser notre travail, ne puissent apporter la désorganisation …. (Lénine).
C’est animé par de telles considérations, que l’on doit mener une lutte idéologique au sein de l’organisation. C’est l’absence de principes, le manque d’intégrité idéologique, des considérations étroitement individualistes, égoïstes, qui amènent un certain nombre de camarades, à préférer à la lutte idéologique saine au sein des structures de l’Organisation, la lutte extra-idéologique : intrigues, fausseté et mensonges grossiers, fractionnisme et travail de désorganisation.
C’est à cela, qu’en sont arrivés les deux « vieux ». Ils en sont arrivés à un travail de désorganisation, de blocage systématique de l’organisme central.
Et ce qui indigne le plus dans le travail de nos fractionnistes, c’est la fausseté, le mensonge et la falsification des sources et des causes réelles des divergences. C’est pourquoi nous avons décidé de tout éclaircir, tout jusque dans les menus détails. Rien ne doit rester dans le noir. Il faut que chaque militant de l’organisation soit au courant de l’histoire de notre Organisation, soit instruit des problèmes les plus divers qui se sont posés au sein de l’organisme dirigeant et qui sont les sources et causes réelles de toutes les divergences à ce niveau. En agissant ainsi, nous visons à amener tout un chacun, à prendre conscience de l’action néfaste des éléments désorganisateurs. Pour l’instant nous avons su circonscrire l’activité désorganisatrice au niveau de trois (3) éléments. Il n’est pas exclu que nos fractionnistes puissent avoir des échos quelque part, au sein de l’Organisation. La vigilance à tous les niveaux est de mise, afin de savoir mener correctement une lutte idéologique contre de tels camarades qui seront soit amenés à se corriger, soit contraints de se mettre eux- même en dehors de l’Organisation.
Ce-là dit, passons à l’examen des activités désorganisatrices de nos fractionnistes.
1° Les intrigues de Kévin
Une fois ayant déterminé celui qu’il tenait pour obstacle n°1, voilà Kévin parti, pour entreprendre une politique d’isolement de ce dernier.
Il avait réussi à mettre de son côté les camarades Igor et Robin. C’est d’ailleurs avec ces deux camarades qu’il constituera sa fraction au sein du ND.
Mais cela ne lui suffisait pas pour asseoir sa préséance au sein de ce ND.
En outre, mieux l’obstacle n° 1 sera isolé, mieux cela vaudra. Aussi décida-t-il de développer des intrigues auprès des deux autres camarades membres du ND : Bruno et Georges. Désormais il ne manquera aucune occasion pour aiguiser les contradictions entre ces deux camarades et le camarade Don-Donis.
a) Auprès de Bruno
Il a d’abord tenté de le rallier sur des bases du « tribalisme-grand Mossi ». Comment ?
Il est parti de la discussion qui avait plus ou moins opposé Don-Donis à Bruno, lors du choix de la dénomination du journal. Le jour où la discussion eut lieu, étaient présents, en plus des deux susnommés, les camarades Georges et Robin. Face à la proposition faite par Bruno, consistant à adopter des dénominations nationales, Don-Donis, avait répondu que c’était là vouloir mettre la charrue avant les bœufs. Kévin était absent. Qui lui a rapporté la discussion ? Ce n’est ni Georges ni Bruno.
Toujours est-il que Kévin est venu trouver Bruno, pour lui tenir les propos suivants : (Notons, que cela est très antérieur à la constitution du ND)
- Kevin : Il paraît que tu as eu une discussion avec l’autre, à propos de la dénomination du journal ! Ah ! c’est là un gros problème que tu as soulevé là, car les minorités nationales ont toujours une réaction épidermique lorsqu’on aborde cette question. C’était le cas aussi avec X... [l’éternel souffre-douleur de Kévin]. Je t’invite à approfondir sérieusement la question. Il y a fort longtemps que moi je m’y penche.
Outre l’aspect intrigant de la question, il importe que chacun y pense sérieusement. Mais d’ores et déjà, il ressort de cette déclaration de Kévin, que ce n’est pas d’un point de vue marxiste-léniniste qu’il aborde la question, mais d’un point de vue du « chauvinisme-grand-Mossi ».
2°) Le lendemain de la réunion, la même réunion lors de laquelle, Kévin a présenté son projet de Bilan critique, il a rencontré Bruno à la librairie et lui a tenu le propos suivants :
— « Mais décidément l’autre ! il est vraiment impossible. Mais qu’est-ce qui lui a pris de te sonner à la réunion comme il l’a fait ! »
Sans le laisser continuer, Bruno le coupa net, et lui dit que cela avait été résolu à la réunion et qu’il ne trouvait pas la nécessité de revenir dessus, surtout dans ces conditions.
En effet, dans une intervention assez violente, Don-Donis avait eu à critiquer Bruno, lors de la réunion. Ce qui fut réprouvé par tous les camarades sans exception, amenant Don-Donis a présenté son autocritique.
Et dire qu’une telle intrigue se produisit justement, un jour seulement après que Kévin soit venu à la réunion du ND, exposer de beaux principes généraux, sur l’attitude correcte à observer entre camarades en rejetant les calomnies, et toute critique dans le dos des uns et des autres.
Ce qui est la preuve, que l’on aime clamer haut, des principes élevés pour les autres, et non pour soi-même.
3°) Lors de la désertion des militants signataires de la motion de l’AG du 26 novembre convoquée par le CE bureaucrate et la tenue de l’AG de constitution autonome de la sous-section de Paris, Bruno s’était rendu chez Kévin, et en avait profité pour l’informer de la tenue de cette AG de constitution. Avant même que Bruno, ne finisse, Kévin l’interrompit et déclare :
— « Bruno ! de toi quand même ça m’étonne ! de l’autre oui ! (entendez par là Don-Donis). Etc… »
Puis dans des généralités passéistes (centré uniquement sur le passé) il s’acharna à montrer que c’est là un acte scissionniste que nos camarades de Paris venaient de poser au sein de l’AEVF.
Face à une ferme argumentation de Bruno, il recula en catastrophe, pour dire, qu’il n’avait pas vu certains aspects que celui-ci venait de soulever.
Mais, l’attitude des camarades de Paris est-elle un acte scissionniste ou pas ?
Il faudra que vous alliez lui poser vous-même la question.
A part la réserve qu’il a émise, nous sommes incapables de vous dire quel est son point de vue actuel sur la question.
b) Auprès de Georges :
A chaque fois que Georges venait sur Paris, il logeait chez Don-Donis, mais il ne manquait jamais, d’aller rendre visite à Kévin. Et à chaque visite, les propos de Kévin visaient ouvertement à faire passer Don-Donis aux yeux de Georges comme un mauvais élément qu’il fallait isoler. Pour cette fin, il ne reculait pas devant l’arme facile du mensonge. Le camarade Georges à chaque fois se contentait de dire qu’il allait réfléchir. De par ses observations personnelles, Georges n’arrivait pas à percevoir la matérialisation de ces calomnies dans le comportement Don-Donis. Mieux, tout prouvait le contraire.
Lors d’une de ses dernières visites rendues à Kévin, celui-ci en est arrivé à lui dire ceci :
- « Désormais, je ne viendrais à une réunion du ND, que pour compter les hommes qui sont avec moi. » (Sic ! )
Cela avait beaucoup choqué le camarade Georges ; mais cela ne lui a pas suffi pour conclure que cet homme était mauvais, vraiment mauvais. Comme nous le disions plus haut, nous les jeunes, mus par un amour immense vis-à-vis des « vieux », nous avions tendance à tout leur pardonner, à justifier toutes leurs erreurs et insuffisances.
Georges néanmoins, une fois de retour dans sa ville de résidence, Nancy, adressa une lettre à Don-Donis et une autre à Kévin, les deux lettres avaient le même contenu. Dans ces lettres, Georges constatait la léthargie dans laquelle l’organisation était plongée, il invitait tout un chacun à prendre conscience de cet état de fait et à œuvrer pour la résolution correcte de cette situation de blocage qui dure depuis plus de 5 mois. De par ses constatations, il semblerait qu’il existe des problèmes entre Don-Donis et Kévin. Il invitait les deux camarades à se voir, pour tenter d’aborder entre eux ces problèmes pour les aplanir.
Mais si les deux camarades estimaient cependant que les problèmes avaient atteint un stade de contradictions antagoniques, il propose que les problème soient déballés et débattus à la prochaine réunion du N.D.
Hélas ! La lettre arrivait trop tard, car depuis fort longtemps Kévin avait déjà entrepris son travail de fraction.
2°) Le blocage du fonctionnement du ND et l’absence d’une direction effective de l’organisation :
Depuis la réunion du 9 septembre 1978 du noyau directeur jusqu’au 10 février 1979, il n’y a plus eu de réunion. A chaque fois qu’une date était arrêtée pour une réunion du ND, les deux camarades (Kévin et Igor) étaient toujours absents où prétextaient une indisponibilité. Cela a traîné jusqu’ à la veille des congrès de décembre (congrès de l’AEVF et de la FEANF)
A la réunion du samedi 18 novembre, les deux camarades étaient présents, mais il se trouvait que les camarades Bruno et Georges s’étaient rendus à une AG à Clermont, pour porter la contradiction au CE bureaucrate qui s’y trouvait. Les deux camarades escomptaient retourner le même jour à Paris pour la réunion du ND. Ainsi, les autres camarades devaient s’occuper de certaines tâches pratiques (agrafage de journaux) jusqu’à leur retour. Mais il se trouva que l’AG de Clermont par sa durée n’avait pas permis aux deux camarades de revenir au plutôt. Ils arrivèrent le lendemain vers 9 heures du matin, pour voir que la réunion avait été reportée. En effet, aux environs de 6 heures du matin, sur la proposition des camarades Igor et Kévin, les camarades présents décidèrent de lever la réunion, sous le prétexte que la police rôdait aux alentours. Mais avant qu’ils ne se séparent, Don-Donis a eu à souligner la nécessité qu’il y a, à défaut d’une réunion du ND au complet, de trouver un lieu sûr pour des échanges de vues sur la tenue des deux congrès à venir.
C’est ainsi que les camarades Kévin, Igor, Robin et Don-Donis se trouvèrent dans un café des lieux pour des échanges.
Ce fut Don-Donis qui prit la parole le premier, pour mettre en évidence, le fait qu’à défaut des réunions du ND, l’Organisation était privée d’une direction effective. Cela était d’autant plus manifeste eût égard à l’importance des deux congrès qui approchent et des problèmes sérieux qui risqueraient de s’y poser, entre autres le problème de la scission. C’est vu l’urgence de ces problèmes, qu’il a estimé, que les camarades ne devaient pas se quitter sans examiner la situation ensemble, ceci, afin de permettre au CPO de jouer correctement son rôle de direction. L’échange de point de vue était indispensable, afin de permettre au CPO de s’orienter correctement dans les prises de décision qu’il sera amené à faire. Aussi proposa-t-il que les camarades se prononcent quant à une éventuelle exclusion de certains de nos camarades, au congrès de l’AEVF. Tout examen devant partir de l’attitude première observée jusque-là, à savoir éviter d’être les premiers à proclamer la rupture organisationnelle. Tout examen devait aussi tenir compte du fait que nos adversaires ont manifesté leur détermination à provoquer la scission tout en la rejetant sur nous.
C’est sur ces considérations que Don-Donis, laissa la parole aux autres camarades.
Contrairement à ses habitudes, ce fut Igor qui intervint le premier, mais pour rester au niveau des généralités :
- Igor : Moi, je pense que cette question de la scission, doit être examinée en tenant compte de notre objectif stratégique. Et puis, il faudra tenir compte du fait que la situation dans les autres villes académiques, n’est pas semblable à celle de Paris.
Mais alors, quelle attitude adopter, face à une éventuelle exclusion de certains de nos camarades ? Comme chacun peut le constater, il y a là un silence.
Don-Donis, pensant s’être mal fait comprendre, intervient une seconde fois pour situer le problème :
- Don-Donis : Peut-être que je ne me suis pas fait bien comprendre ! Mais le problème qui se pose est le suivant : Au congrès de l’AEVF, il est presque certain que le CE bureaucrate, se tablant sur la majorité mécanique, en arrive à vouloir exclure soit des camarades à nous, soit toute la sous-section AEVF de Paris. Faudra-t-il appeler à une organisation parallèle de tous ceux qui se tiennent sur notre ligne politique ou faudra-t-il faire fi de cette exclusion et demander à tous nos camarades et à toutes les sections qui se battent sur nos positions de continuer de rester au sein de l’AEVF afin d’y poursuivre la lutte de lignes ?
Cette fois-ci, le problème était posé de façon claire et résolue. Il fallait se prononcer. Personne ne voulait intervenir.
Une fois de plus, Don-Donis se porta au-devant, pour livrer son point de vue qui se résume pour l’essentiel en ceci :
- Don-Donis : A mon avis, je pense que par rapport aux deux éventualités, la question se pose en ces termes : quelle est l’éventualité qui présente beaucoup plus d’avantages pour nous, et beaucoup moins d’inconvénients ?
1°) poursuivre la lutte de lignes, jusqu’à démasquer complètement les opportunistes de droite.
2°) Arracher l’immense majorité des étudiants voltaïques de l’influence négative du P“CR”V.
3°) faire triompher nos positions politiques et dégommer de la direction de l’AEVF et de l’UGEV, les éléments du P“CR”V.
Quels sont les obstacles sérieux qui se dressent devant la réalisation de ces objectifs ? A mon avis, il y a les faits suivants :
1°) Nous avons en face de nous comme adversaires politiques des éléments petits-bourgeois, se réclamant du marxisme-léninisme, et qui pour ce faire, s’inspirent des principes contenus dans les classiques du Marxisme-léninisme. Ils sont d’un opportunisme différent de celui du M“L”N qui est un parti libéral-réformiste.
2°) Leur vision et conception du mouvement étudiant, en tant que baobab, derrière lequel ils se cachent pour tirer sur les réactionnaires.
Ainsi, l’organe du mouvement étudiant le « Jeune-Volta » est depuis fort longtemps l’organe central de l’O“C”V et aujourd’hui du P“CR”V.
Ces considérations sont à la base du fait qu’ils ne concevront jamais se soumettre loyalement à la majorité. La situation à Paris, et la situation à l’AEVO en sont un exemple patent.
Ils préfèreront toujours provoquer une scission, que d’admettre d’être battus majoritairement et se démettre de la direction du mouvement étudiant. De fait la seconde éventualité que nous voulons éviter en adoptant une telle attitude, se représentera un jour ou l’autre à nous et cette fois-ci comme seule et unique issue.
3°) Quelle importance accordons-nous aux étudiants ? De la découle l’attitude qui consiste à vouloir arracher coûte que coûte l’immense majorité des étudiants, sinon l’ensemble des étudiants de l’influence du P“CR”V. Outre le fait qu’il est impossible, tant que le P«CR»V existe en tant que force politique, d’empêcher qu’il contrôle ne serait-ce qu’une fraction des étudiants voltaïques, une telle attitude relève des mêmes considérations qui consistent, pour les communistes, à dépenser toutes les énergies dans le milieu étudiant.
4°) La situation aujourd’hui au sein de l’UGEV et tout particulièrement au sein de l’AEVF est fondamentalement différente de la situation des années passées où le M“L”N dirigeait le mouvement étudiant. En quoi ?
En ceci, que du temps du M“L”N, il n’y avait pas ce « monolithisme » de façade. La servilité des militants presque inexistante, d’où le bureaucratisme, s’il existait ne pouvait avoir des assises solides. Aujourd’hui, c’est tout à fait le contraire, et il ne faut pas sous-estimer la force du bureaucratisme dans les conditions actuelles, avec son corolaire, ou plus exactement, son fondement, c'est-à-dire le servilisme.
Du temps du M“L”N, on n’excluait pas à tour de bras sur la base de désaccord sur la ligne politique. Quand est-ce que ces pratiques ont été instaurées ? C’est avec la mainmise de l’O“C”V, sur le mouvement étudiant.
5°) Il y a le risque d’un étouffement de notre tendance politique : toute tendance politique qui ne s’exprime pas est vouée à une mort certaine. Mais on me répondra qu’il y a « le Prolétaire ». Mais soit ! Nous y reviendrons.
Nul ne peut nier, que le mouvement étudiant a été le facteur politique déterminant dans la faillite du M“L”N, et de l’influence inexistante du PAI. Pourquoi ? Parce qu’au sein du mouvement étudiant, et à l’extérieur, leurs tendances politiques ont été éliminées. Ces deux forces n’avaient aucun écho de masse à l’extérieur. Aujourd’hui, le PAI, tente de palier à cela. A travers la LIPAD, le PAI., est en train d’accroître son in fluence sur le mouvement démocratique national.
6°) Par rapport au travail de mobilisation autour de notre ligne politique que nos camarades, qui resteront toujours dans le cadre de l’AEVF, pourront effectuer, il y a lieu de croire que les résultats ne seront pas meilleurs que ceux obtenus par un travail en étant à l’extérieur. Pourquoi ? Parce qu’on le veut ou non, après l‘exclusion de ceux que l’on considère comme « les meneurs », cela renforcera la peur au niveau des éléments hésitants qui étaient susceptibles par un travail d’explication et de persuasion à aller à contre-courant. Une telle exclusion sans suite, sans réaction de tous ceux qui partagent nos positions, sera la preuve à leurs yeux, de la force des bureaucrates, contre lesquels toute opposition est vouée à l’échec. Quant aux éléments les plus serviles (c'est-à-dire la majorité des militants de l’AEVF) aucun élargissement de leur horizon ne sera possible dans ces conditions.
Il y a aussi le fait, qu’il faut que de bonnes conditions soient réunies, pour permettre un travail de persuasion en vue de l’éveil des éléments serviles. Or, ce n’est pas dans l’atmosphère actuelle qui prévaut au sein de l’AEVF, où le subjectivisme a été développé à l’excès, que cela sera possible. Déjà dans certaines sous-sections comme Orléans, Strasbourg, les camarades qui se battent en minorité sur nos positions sont frappés par des mesures d’isolement, allant de la démarcation systématique, jusqu’au refus du simple bonjour. Dans ces conditions, comment faire progresser la lutte de lignes en notre faveur ? Et pendant ce temps, à l’extérieur, ce sont les positions politiques du P“CR”V qui seront diffusées à travers le « jeune volta ».
Quant aux sections entières (Dijon, Caen, …) qui se tiennent sur nos positions, ce ne serait qu’à l’occasion rare, des assises de l’AEVF qu’elles pourront confronter nos justes positions aux positions opportunistes du P“CR”V, afin de déstabiliser bon nombre de militants sur les positions opportunistes.
En outre, la situation à Paris est telle qu’il est pratiquement impossible de dire à un « signataire » non exclu, de retourner travailler coude à coude, dans les mêmes structures que les sectaires de l’AEVF.
7°) L’argument qui consiste à dire, qu’en moins de 6 mois nous avons obtenu des résultats exceptionnels, et qu’est-ce qu’il en sera dans un an, deux ans, etc., est inconsistant parce que se fondant sur une vision linéaire des choses. Car la progression fulgurante, de notre mouvement à un moment donné atteindra une certaine stabilité relative; c’est le temps, pour que tous ceux qui sont susceptibles d’être ralliés à nous, tous ceux qui ont su encore préserver une certaine autonomie d’analyse, puissent se réveiller. Après cela les deux camps, acquièrent chacun une stabilité relative, ce qui deviendra déterminant en ce moment, ce sera la tactique juste ou erronée de tel ou tel camp.
8°) Or, au nombre des tactiques que nos adversaires pourraient être amenés à adopter, il faut compter avec la récupération de nos points politiques. Une fois ces points récupérés, sur quels traits nos camarades restés toujours au sein de l’AEVF pourront se démarquer des opportunistes ? Pire, il faudra compter avec le fait que nos camarades les plus actifs, seront tour à tour éjectés et ce, sans grand bruit et sur la base non de la ligne politique qu’ils défendent, mais sur la base de tout genre de calomnies et de ragots de couloirs et autres mensonges et chicanes.
Quant à la récupération possible de nos positions, c’est là une caractéristique particulière qui distingue nos opportunistes à l’heure actuelle des opportunistes du M“L”N. Se réclamant du marxisme-léninisme, ils essaient toujours de s’agripper à la queue du mouvement communiste international (MCI) se contentant de recopier platement et cyniquement les dernières résolutions des partis communistes authentiques. C’est pourquoi la mise à nu de leur opportunisme ne sera pas une tâche aisée.
Ce sont autant de raisons qui m’amènent à rejeter la première éventualité pour la seconde.
2è éventualité : partir de toute exclusion (ne serait-ce que d’un seul des nôtres) pour lancer l’appel à une organisation parallèle :
J’opte pour cette solution, en partant des éléments suivants :
1°) Il y a deux groupes politiques qui sont face à face. L’un est prédominant au sein du mouvement étudiant et utilise l’organe du mouvement pour combattre les autres forces politiques existant au pays.
Il s’appuie sur une organisation de masse pour diffuser pleinement ses positions au sein du Mouvement démocratique national (MDN). Ce qui contribue à accroî-
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[Manque page 61 – 62 du document original.]
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particulière on ne sera pas amené à dévier de cette ligne générale. Analyse concrète de la situation concrète, analyse aussi guidée par la ligne générale : c’est cela l’axe sur lequel repose notre activité.
Les problèmes qui se posent aujourd’hui sur le front étudiant sont spécifiques. De la même manière, que le mouvement étudiant en tant qu’organisation de masse participant dans le Mouvement démocratique national (MDN), dans la situation actuelle de notre pays, a une importance particulière. Il serait erroné d’adopter la même tactique aussi bien pour le mouvement étudiant que pour le MDN.
En nous dotant d’une organisation de masse d’étudiants, nous créons un cadre, où nos camarades étudiants pourront acquérir l’expérience de direction des organisations de masse. En outre, le cadre étudiant est un champ de recrutement pour nous, des éléments les plus combatifs, les plus déterminés, en vue de l’élargissement de nos propres rangs.
Ce sont autant de raisons qui m’amènent à dire qu’aujourd’hui, bien que ce soit nos adversaires qui œuvrent à provoquer une scission, il serait erroné de penser que c’est parce que la scission est la tactique de l’adversaire, que nous devons nous refuser d’adopter l’attitude contraire.
Ces points de vue développés par Don-Donis aux autres camarades, n’étaient pas son seul point de vue à lui. Lors d’une discussion à quatre (Don-Donis, Bruno, Georges et Robin), il s’est trouvé que deux des camarades, Georges et Bruno, partageaient quant au fond cette analyse. Ce jour-là, seul Robin était en contradiction avec cette analyse. Après une très longue discussion, ce dernier en était arrivé à dire que ses arguments n’étaient pas solides et qu’il en convenait. Et pourtant, il ne s’était pas rallié aux points de vue défendus par les trois autres camarades.
Pour revenir donc à la réunion au café, il faut dire qu’après l’intervention ci-dessus produite de Don-Donis, ce fut Robin qui intervint, pour développer ni plus ni moins les mêmes arguments qu’il avait convenu manquer de solidité.
Après Robin, ce fut le tour de Kévin de prendre la parole.
- Kévin : Je ne dissocie pas cette question de l’attitude générale à observer lors du congrès face à une éventuelle exclusion, de l’attitude à observer face aux organisations de masse en général qui découlerait d’une ligne tactique et stratégique de notre groupe. Mais comme au niveau de notre groupe, une telle ligne n’a pas été tracée, je préfère m’abstenir.
- Don-Donis : il est certain que l’élaboration d’une ligne tactique et stratégique de notre groupe, nous aurait facilité l’approche de la question posée. Mais à défaut d’une telle ligne, l’on ne peut néanmoins pas croiser les bras face à la situation. L’élaboration de cette ligne n’est pas pour un avenir immédiat, bien que si le noyau directeur s’était réuni régulièrement, nous aurions pu jeter quelques axes de direction. Or le problème qui est posé, est une question concrète qui ne peut attendre qu’au niveau du groupe on puisse se doter de cette ligne. Il faut y trouver une solution concrète.
Et puis je dois prévenir les camarades Igor et Kévin, qu’à défaut de pouvoir réunir le noyau directeur, nous avons au niveau du CPO, pris la décision d’appeler toutes les cellules à réfléchir sur la question et à donner leur point de vue
- Kévin : Ah, bon ! dans ce cas, j’attendrai d’être dans une structure pour donner mon point de vue. De toute façon, le CPO n’a qu’à décider, nous apprécierons après.
Voilà le contenu de l’entrevue à quatre, au café, après la réunion avortée du noyau directeur.
Comme tout un chacun peut se rendre compte, le CPO n’a pas évolué dans ses points de vue. Ce sont les mêmes avis d’une part de Robin et de Don-Donis de l’autre, qui ont été émis. Or cette entrevue au café avait pour but, par les échanges de points de vue, d’élargir la compréhension du CPO, afin de lui éviter des prises de position erronée et qui seront irréparables. Parce que s’il arrivait que le CPO, dans son analyse en arrivait à appeler une organisation, et que si cette analyse était erronée, il faut avouer que ce serait là une faute irréparable. Et face à cela, il y a des gens qui se contentent de dire : « agissez, et nous apprécierons après ». Le médecin après la mort, en somme !
Mais toutes ces attitudes camouflaient en fait déjà le travail de fraction entrepris par nos désorganisateurs. Ils avaient une position : ils étaient contre le point de vue développé par Don-Donis. Et pourtant, ils ont préféré se taire. Bien avant cette entrevue, ils avaient entrepris un travail fractionniste. Depuis l’AG du 26 novembre de l’AEVF, Igor était entré en contact avec les camarades de Dijon, et à l’aide de grossiers mensonges, voulait étendre la fraction jusqu’à ce niveau. Depuis cette date, ils (nos fractionnistes) avaient une position : ils étaient contre la scission, tout comme si la question se posait en terme de : qui est pour, qui est contre la scission ?
Igor à Dijon, avait eu à développer auprès des camarades que la désertion de l’AG du 26 novembre 1978, était un acte scissionniste et de fait nous faisait assumer la responsabilité d’une scission éventuelle. Et que cela était le fait de deux éléments, à savoir Don-Donis et Bruno.
Enfin bref ! Nous reviendrons sur ce travail fractionniste entrepris auprès des camarades de Dijon.
3°) Sur les activités fractionnistes de nos organisateurs
« Mais toute petite divergence peut devenir grande et si on y insiste, si on la place au premier plan, si on se met à en rechercher toutes les racines et ramifications. Toute petite divergence peut prendre une importance énorme si elle sert de point de départ à une volte-face vers certaines conceptions erronées et si celles-ci, du fait de nouvelles divergences complémentaires, se combinent avec des actes anarchistes conduisant le Parti à la scission ». (Lénine : O.C. T.7, P.226)
C’est ce qui arriva dans le cas présent qui nous concerne. Nos fractionnistes ne se sont pas contentés de bloquer le fonctionnement du ND, faisant qu’une direction effective manquait à la bonne marche de l’organisation. Outre cela, ils se sont lancés dans un travail de désorganisation, avec pour armes, le mensonge, la falsification des faits et des chicanes de tout genre. En relatant le travail de désorganisation entrepris par nos fractionnistes, chacun comprendra maintenant, l’importance des menus détails contenus dans cet exposé. Prenons les camarades un à un dans leurs activités désorganisatrices, donc liquidatrices :
- Kévin :
Sa zone d’activité est circonscrite à la ville de Paris, et encore à ce niveau, au niveau de quelques camarades (au nombre de trois). Dans son travail fractionniste, il alla contacter des camarades qu’il est censé ignorer organisés pour leur parler des problèmes de l’organisation. Il leur raconta que si ça ne va pas au sein de l’organisation, c’est à cause de deux éléments (Don-Donis et Bruno) qui veulent tout accaparer. Que ces deux éléments sont animés de l’idéologie petite-bourgeoise, etc..
A un camarade il dit ceci : « Don-Donis tente de faire passer le contenu du 1er numéro du « Prolétaire » comme son œuvre, ce qui est faux. Je suis même persuadé, que si les Albanais le lisent ils y verront ma main ».
C’est incroyable, mais vrai ! Il est difficilement inimaginable, qu’un militant puisse tenir de tels propos. Mais pour qui connaît la mégalomanie qui caractérise ce camarade, il n’y a rien d’étonnant. Il en est de même, pour tous ceux (entre autres, les camarades de Dakar) qui ont eu à prendre connaissance du contenu de la lettre qu’il a eu à adresser à certains éléments de l’O“C”V.
Nous n’allons pas nous étendre, pour mettre à nu les prétentions excessives de Kévin, quant à sa « main » que les Albanais reconnaîtront à la lecture du « Prolétaire ». De même, il est inutile de nous attarder quant à la calomnie vis-à-vis de Don-Donis. Les détails fournis dans tout l’exposé permettront à tout un chacun de se faire une idée précise.
A propos de la question de la scission, il a rejeté la responsabilité sur les deux camarades Don-Donis et Bruno, qui « éprouvent un mépris pour les masses » et qui « veulent mettre leur personne en avant ». Selon Kévin, la nécessité de nous organiser de façon parallèle, n’explique que le désir de ces deux camarades « de sauver leur propre tête ». Etc..
Enfin pour montrer en quoi, l’attitude qui consiste à appeler à nous organiser de façon parallèle en cas d’exclusion est erronée, il a appelé les camarades à lire un article de Lénine contenu dans le tome 20 des œuvres complètes : « Les populistes et les liquidateurs dans le mouvement syndical ».
A notre tour, nous invitons tous les camarades à lire cet article. Ainsi chacun pourra se convaincre du fait que le camarade Kévin excelle dans l’art de citer Lénine pour combattre Lénine. Cela ne date pas d’ailleurs d’aujourd’hui (Cf., le rapport de décembre 1975 de la sous-section AEVF de Paris, qui est de son cru, que les droitiers de l’AEVF ont aujourd’hui exhumé pour desservir notre lutte).
Qu’à retenu Kévin de la lecture de cet article ? Ce qu’il a retiré de cet article hautement instructif, le voici :
« Mais nous ne nous comportons pas comme l’ont fait les populistes et les liquidateurs dès qu’ils ont pu obtenir fortuitement la majorité dans tel ou tel syndicat. Seuls les groupes faibles sans principes, perdent la tête à la première « victoire » et s’empressent, à la majorité d’une dizaine de voix, de « consolider » leur victoire. « Dans l’émotion et dans la hâte », pour ne pas manquer une chance heureuse, ils révisent d’urgence leurs « principes », oublient leur neutralisme et collent leur étiquette. Ce n’est pas le cas des marxistes. Ils ne sont pas des hôtes de hasard dans le mouvement ouvrier. Ils savent que tôt ou tard, les syndicats adopteront tous des positions marxistes. Ils sont persuadés que l’avenir appartient à leurs idées, et ils ne forcent pas les évènements, ils ne mènent pas les syndicats à la cravache, ils ne leur collent pas d’étiquettes, ils ne provoquent pas leur scission (souligné par nous).
Ils poursuivent avec calme et assurance leur propagande marxiste. Patiemment tirant argument des leçons de la vie, ils enseignent le marxisme aux ouvriers.
Et aucune collusion de groupes sans principes ne pourra les détourner de cette vie. »
C’est cette citation qui a retenu l’attention de Kévin et dont il recommande vivement la lecture aux camarades, qu’il cherche à aliéner.
De cette citation, il tire la conclusion suivante : Dans la mesure où nous sommes les authentiques communistes au sein du syndicat d’étudiants qu’est l’UGEV, dans la mesure où nous avons la juste ligne, pourquoi nous précipiter pour « consolider » notre victoire, non ! cela est le fait de « groupes faibles, sans principes » qui « perdent la tête à la première « victoire ». « Ce n’est pas le cas des marxistes » que nous sommes, nous devons poursuivre « avec calme et assurance » notre propagande, car nous savons que, tôt ou tard, les syndicats adopteront tous des positions marxistes », nous sommes persuadés que l’avenir appartient » à nos idées justes. Alors, pourquoi forcer les évènements ? Nous ne devons pas mener les syndicats « à la cravache », nous ne devons pas leur coller une étiquette », encore moins provoquer « leur scission ».
Voilà l’interprétation qu’en fait Kévin et la vision qu’il voulait faire partager par les camarades auprès de qui il a entrepris résolument un travail de fraction.
Mais comme le dit Lénine lui-même :
« si l’on considère, cette proposition dialectiquement, c'est-à-dire relativement, concrètement sous toutes les faces, sans imiter ces virtuoses de la littérature qui, même après de longues années, cueillent dans une œuvre qui forme un tout, des phrases détachées pour en dénaturer le sens » (T.20, P. 144).
Si l’on considère donc dialectiquement cette proposition, Il apparaît clairement que Kévin a fait une mauvaise utilisation de cette citation extraite de l’article de Lénine. Il aurait fallu lier cette citation à tout l’article, et ainsi il apparaîtrait clairement, que tout ce qui est dit dans cette phrase détachée de tout l’article, ne nous est pas opposable, mais s’applique adéquatement à nos populistes et liquidateurs dont parle Lénine.
Quels sont ceux qui « s’empressent, à la majorité d’une dizaine de voix de consolider leur victoire » ? C’est justement nos populistes-liquidateurs qui se précipitent en partant de la majorité mécanique obtenue au sein de l’AEVF, pour consolider leur victoire en voulant évincer nos camarades. Quels sont ceux qui « dans l’émotion et dans la hâte, pour ne pas manquer une chance heureuse » « révisent d’urgence leurs principes, oublient leur neutralisme et collent leur étiquette » ? C’est bel et bien nos populistes-liquidateurs qui renient tous les principes jusqu’alors admis par tous et qui président à la survie du syndicat d’étudiants qu’est l’UGEV. Ce sont eux qui collent une étiquette à l’UGEV, au nom du mot d’ordre : « Une seule ligne au sein de l’AEVF et de l’UGEV. »
Ce sont nos populistes liquidateurs qui ont obligé l’UGEV à adopter leur propre « plate-forme », le programme du P“CR”V. Ce sont eux qui veulent faire de l’UGEV une « filiale », une excroissance du P“CR”V.
Enfin, ce sont nos populistes-liquidateurs et non nous, qui veulent forcer les évènements, qui mènent l’AEVF et l’UGEV à la cravache (et par ricochet la FEANF), qui œuvrent à provoquer la scission.
C’est donc à eux que s’applique adéquatement la citation de Lénine et pas à nous.
Il aurait fallu que Kévin lise une page plus loin en arrière, pour se rendre compte, qu’une telle citation ne peut en aucun cas nous être opposable. En effet Lénine explique dans l’article en question le fait que les populistes et les liquidateurs les accusaient (eux les « Pravdistes ») d’avoir des prétentions excessives, d’être des fractionnistes.
« En quoi consistent donc ces « prétentions » pravdistes ? », s’interroge Lénine. Ont-ils fermé les portes d’un syndicat ou d’une organisation à des ouvriers qui avaient d’autres conceptions politiques ?
Ont-ils collé une « étiquette » sur l’un quelconque des syndicats ? Ont-ils divisé quelque organisation ? Rien de tel ! Nos adversaires n’ont pas pu avancer le moindre fait, et ils ne le pourront pas. Ils qualifient de « prétentions excessives » des Pravdistes le fait que ces derniers ne veulent pas s’associer à la politique petite-bourgeoise des populistes et des liquidateurs, et qu’à l’intérieur du syndicat uni, tout en se soumettant loyalement à la majorité des ouvriers, ils luttent pour faire valoir leurs idées marxistes.
Les crimes qu’on nous prête, nous n’y étions pour rien. Ce sont justement les populistes et les liquidateurs qui s’en sont rendu coupables. Voici des faits.
Il y a quelques années, les populistes avaient obtenu la majorité dans le syndicat des cheminots. Cela s’était produit parce qu’ils avaient trouvé un appui, non pas auprès des ouvriers, mais auprès des employés des chemins de fer, ainsi que pour d’autres raisons fortuites.
Qu’ont fait les populistes ? Ils ont aussitôt « collé une étiquette » sur ce syndicat, ils l’ont obligé à adopter leur propre « plate-forme », ils ont évincé les social-démocrates et les sans-parti, en les contraignant à fonder, parallèlement, un autre syndicat ». (Lénine : O.C., T.20, P.143)
« Ils ont évincé les sociales-démocrates et les sans-parti, en les contraignant à fonder, parallèlement un autre syndicat. ».
C’est clair, c’est net. Cette toute petite phrase, Kévin ne l’a pas lu. Il n’a pas lue qu’en évinçant, en excluant les social-démocrates (les communistes de l’époque), les populistes les ont contraint à s’organiser de façon parallèle. Mais c’est justement, ce que nous, nous disons. Ce n’est pas nous qui provoquons la scission, en nous organisant parallèlement en cas d’exclusion. Ce sont nos populistes qui assumeront entièrement la responsabilité de la scission en cas d’exclusion d’un des nôtres. Ce sera de leur part, comme le dit Lénine, « un exemple réel de « prétention excessive », et il poursuit :
« ils se sont hâtés de consolider une première victoire fortuite en collant une étiquette. S’ils ne le font pas dans d’autres syndicats, ce n’est pas parce qu’ils sont pleins de vertus, mais parce que leur influence est partout extrêmement faible parmi les ouvriers. »
Il en va de même pour les liquidateurs. Quand le syndicat des métaux fut entre leurs mains, ils en firent une filiale des liquidateurs.
Tels sont les faits. On parle de « prétentions excessives » des pravdistes, lorsque ceux-ci cherchent à faire régler les problèmes par les ouvriers eux-mêmes, à la majorité des voix. Si à l’Assemblée Générale des métallurgistes, 3000 personnes se prononcent pour les pravdistes et une centaine ou deux pour les liquidateurs alliés aux populistes, nous devrions, au nom d’un soi-disant « non fractionnisme », accepter la parité entre 3000 et 200 ! C’est ainsi que les liquidateurs et les populistes comprennent le « non- fractionnisme ».
Puis suit, la fameuse citation, dont fait usage Kévin..
Ainsi, chacun pourra situer dans son contexte, ces phrases détachées et saisir leur pleine signification. Quant à l’utilisation faite par Kévin, cela s’appelle : combattre Lénine, en citant Lénine.
Voilà pour l’essentiel, ce qui concerne les activités individuelles fractionnistes de Kévin. Nous le retrouverons, dans d’autres manifestations désorganisatrices.
— Igor :
Nous avons été saisis par les camarades de Dijon, du travail fractionniste entrepris depuis le 27 novembre 1978 par Igor auprès d’eux.
La désertion de l’AG du 26 novembre par les camarades de Paris, fut le prétexte pour Igor, d’entreprendre son travail fractionniste. Tout comme Kévin, il rejeta la responsabilité sur les camarades Bruno et Don-Donis. Il présenta ces camarades, comme étant animé de la volonté de scission, afin de se constituer une troupe à eux, afin de jouer aux petits chefs. De Paris, il fit un saut pour entretenir les camarades de Dijon des problèmes de l’organisation (alors qu’il était censé ne pas savoir organisés). Il leur révéla l’existence du Noyau directeur. Il fit état de certains « problèmes sérieux que connaissait le N.D » et qui paralysaient la vie de toute l’Organisation.
Quels étaient ces problèmes ?
1° - le camarade Don-Donis a instauré une lutte d’influence entre eux (Igor et Don-Donis). Il a eu à inviter lui Igor à lire l’article de Lénine, « comment l’Iskra faillit s’éteindre ». Or dans cet article, mention est faite de l’existence de deux groupes qui se combattent, le groupe de Lénine et le groupe de Plékhanov. Ce faisant, Don-Donis se prendrait pour Lénine, et l’identifierait lui, à Plékhanov.
Comment s’explique une telle lutte d’influence ?
Selon toujours Igor, c’est la dialectique du maître (lui Igor)et de l’esclave (Don-Donis). C’est l’intellectuel qui veut renverser son maître.
2° - A la question de savoir, pourquoi ne livraient- ils (lui et Kévin) pas une lutte idéologique contre de « tels mauvais esprits », Igor rétorqua ceci : « cela est très délicat, car lors d’une première tentative, on a fait pleurer certains. Qu’en serait-il, si nous déclenchons une véritable lutte idéologique ? J’ai peur que certains se suicident » (sic !).
A propos de certains qui ont eu à pleurer, Igor faisait allusion à l’ "incident de Lyon".
3°- Le camarade Don-Donis, prétend avoir écrit entièrement le numéro 0 du « Prolétaire », ce qui est faux (même accusation faite par Kévin). En outre, il a refusé d’insérer l’éditorial dans le journal, parce que cet éditorial, ce n’est pas lui qui a eu à le rédiger.
Il y a là une contradiction manifeste. C’est ainsi que les menteurs se font prendre. A propos de l’éditorial, c’est pure invention de la part de Igor. Le jour de l’adoption du contenu du journal, c’est Don-Donis lui-même qui a proposé la nécessité d’un éditorial. Il a demandé, qu’un camarade se propose pour la rédaction. Personne ne s’est proposé. Tout au cours des discussions, on a manqué de vigilance, et la question a été passée ainsi sous silence. Lors de la saisie du texte dont la tâche revenait à Kévin et à Don-Donis (en fait, c’est Don-Donis à lui seul qui a eu à exécuter la tâche) aucun camarade n’a eu à proposer un éditorial manuscrit. Ce qu’on pourrait reprocher à Don-Donis, c’est de n’avoir pas eu d’initiative pour se charger de la rédaction de l’éditorial. Mais en ce moment, tout un chacun, membre du ND, est responsable de ce manque d’initiative, de cette carence.
4°- A propos de la scission, la position des deux camarades Bruno et Don-Donis, relève de leur vision du mouvement étudiant qu’ils veulent prendre comme le maillon principal. Voilà comment on renverse les rôles.
Dans l’exposé, nous avons déjà eu à parler du «Projet de Programme » (en fait la ligne organisationnelle) à 100% révisionniste qu’Igor a eu à nous présenter au sein du ND. Dans ce « Projet de Programme », parmi les multiples points erronés qui y sont développés, il y avait aussi le point qui visait à considérer le mouvement étudiant comme maillon principal. Point de vue que nous avons eu à combattre. Voilà comment Igor cherche à falsifier les faits.
5° - A propos du Bulletin intérieur (B.I)
Selon Igor, ce sont eux (Kévin et lui) qui se sont battus avec acharnement pour qu’on retienne le principe du B.I. Les autres (Bruno et Don-Donis, particulièrement) s’y sont opposés.
Mais malheureusement pour le menteur, une semaine après son mensonge, l’organe intérieur était en circulation. Comme nous l’affirmons dans l’exposé, le principe du Bulletin intérieur avait été arrêté unanimement lors de la 1ère réunion du ND. Par la suite avec le blocage du fonctionnement du N.D, ce fut lors d’une réunion avortée (justement à cause de l’absence de Igor et de Kévin, que les autres camarades décidèrent de la mise en marche du B.I.
6°- La remise du projet de « Bilan-critique » fait par Kévin, aux camarades de Dijon, comme étant son travail à lui Igor.
Outre le fait que c’est de la pure escroquerie (escroquerie du travail de son compère fractionniste, ce qui prouve que dans cette union fractionniste, il y a aussi rivalité), il faut noter qu’après la remise de la photocopie du « Bilan-critique » à tout un chacun d’entre nous, membre du ND, aucune discussion n’eût lieu, pour son adoption. De ce fait, ce travail en aucun cas, ne pouvait circuler hors du ND. Même s’il devait se faire, cela devait se faire conformément à ce qu’on avait arrêté, c'est-à-dire à travers le B.I. Maintenant qu’une cellule de l’organisation est entrée en possession du projet par le fait de Igor, force nous est de le publier dès que possible dans le B.I, afin que toute l’organisation en prenne connaissance.
7°- L’invitation faite aux camarades de Dijon, de venir à Lyon pour participer à un «mini-sommet » tri-latéral regroupant Igor, Kévin et un représentant des camarades de Dijon.
Ce dernier acte, était le sommet des actes fractionnistes posés jusque-là. Les camardes de Dijon, furent représentés effectivement à ce mini-sommet qui fut reporté à cause de l’absence de Kévin, retenu à Paris par un empêchement. Le « mini-sommet » devait se réunir autour de « certains problèmes vitaux qui minent la vie de l’organisation ». C’est du retour de ce « mini-sommet avorté, que les camarades de Dijon examinèrent la situation et eurent la conviction du caractère fractionniste des activités de Igor. Ils décidèrent d’en saisir le CPO.
Nous passons sur certaines calomnies déversées par Igor sur le compte des camarades Don-Donis et Bruno. Elles sont tellement mesquines, que nous répugnons à les reproduire ici. Les autres mesquineries produites dans cet exposé, ne sont rien à côté de celles dont nous venons de faire état.
— Robin
Ce dernier était en relation étroite avec les deux autres fractionnistes.
Volontairement, nous passons sous silence sa participation à ce travail fractionniste. Dans la suite de l’exposé, chacun comprendra le souci qui nous anime, en agissant ainsi.
4°) – Pour une véritable lutte idéologique
« La lutte des nuances dans le Parti est inévitable et nécessaire tant qu’elle ne conduit pas à l’anarchie et à la scission, tant qu’elle se poursuit dans les limites approuvées, d’un commun accord par tous les camarades et membres du Parti » (Lénine: O.C., T.7, P. 363).
En effet, toute lutte qui ne s’inspire pas de ce principe, mais qui se fonde sur d’autres considérations, ne mérite pas d’être considérée comme une lutte idéologique mais comme une lutte « extra-Idéologique ». Et des camarades qui choisissent pour cette dernière forme de lutte, n’ont aucune intégrité idéologique. Quelle que soit l’idée qu’ils se font d’eux-mêmes, ils ne sont rien d’autre que de petits-bourgeois ne voulant pas ou n’ayant pas su rompre avec la mentalité petite-bourgeoise étrangère à l’idéologie prolétarienne sur laquelle nous nous plaçons tous. Il ne suffit pas de se proclamer communiste, pour l’être en réalité, dussions-nous pour cela avoir à notre actif, plusieurs années de militantisme dans le mouvement........... [Suite illisible. Les souris sont passées par là]…… Toute évolution de l’individu dans l’assimilation de la science marxiste-léniniste s’il ne s’en suit pas une transformation profonde de l’individu, ne vaut absolument rien. Cela est même nuisible à la cause.
Avant d’en arriver aux leçons que l’on doit tirer de l’activité de sape entreprise par ces deux camarades, il convient d’examiner les méthodes que nous avons essayé d’employer pour mettre fin à leur travail désorganisateur.
Aussitôt saisis, nous avons convoqué une réunion impérative du ND.
Obligation était faite à chaque membre du ND d’être présent à cette réunion prévue pour le 26-27 janvier 1979, auquel cas les décisions qui seront prises par les membres présents engageront ceux qui seront absents. A la date prévue, une fois de plus les deux camarades Kévin et Igor étaient absents.
La veille de la réunion, Igor par une lettre (postée à Paris) nous annonçait de son indisponibilité à pouvoir participer à cette réunion. Il proposait à l’ensemble du ND, la date du 10 février 1979.
Quant à Kévin, ce fut à la réunion que nous fûmes saisis par Robin, de son état maladif. Il disait ne pas pouvoir être présent le 26 janvier, ce qui sous-entendait qu’il viendrait le 27. Face à cette situation, et à l’importance des problèmes posés, les camarades présents, malgré le caractère impératif de cette réunion, décidèrent d’un commun accord, de retenir la proposition faite par Igor, c'est-à-dire la date du 10 février. Des mesures furent prises pour prévenir les deux camarades à temps. Notons qu’à la date du 27 janvier, Igor était bel et bien à Paris. C’est de retour de Paris, qu’il fit escale à Dijon, pour dire que la réunion du ND avait effectivement eu lieu, mais que nous nous sommes attelés à examiner le rapport de l’AG de la sous-section AEVF de Paris qui était très long. Il fit le compte-rendu de l’AG avec précision tout comme s’il l’y avait pris part. Il est inutile de préciser que tout cela relève de la mythomanie.
A la réunion du 10 février, nous nous retrouvâmes une fois de plus à quatre, les deux camarades étaient de nouveau absents. Cette fois-ci la réunion eut lieu.
La tactique des deux « Vieux » était très simple : se retirer et mettre Robin seul face à face avec les autres camarades.
Nous fîmes comprendre à Robin qu’il n’était pas à même d’assumer à la place des véritables responsables, la lutte idéologique que nous allions déclencher. Nous lui fîmes comprendre, qu’il devait cesser de jouer le rôle du pion aux mains de ces deux « Vieux ». Nous prouvâmes qu’il avait été mêlé, certes dans une moindre mesure à ce travail fractionniste. Il finit par le reconnaître.
Ainsi de façon unanime, nous aboutîmes aux conclusions suivantes :
1°) C’est bel et bien là un travail fractionniste, désorganisateur, en dernière analyse liquidateur de notre groupe, entrepris par ces deux camarades.
2°) Dans ce travail, les deux camarades ont recouru à des méthodes de contenu et de caractère profondément réactionnaires : mensonges, calomnies et autres falsifications des faits.
3°) La nécessité de dissoudre le ND, qui est une structure à caractère conspiratif et anti-léniniste.
4°) La suspension des deux camarades de l’organisation jusqu’à leur autocritique, avant leur insertion dans des cellules de l’organisation.
Une telle mesure, ne pouvant être considérée comme une sanction. La sanction n’interviendra qu’après soumission de l’affaire dans les cellules en vue d’un large débat démocratique. A l’issu d’un tel débat, chaque cellule devrait donner son appréciation et la nature de la sanction qu’elle préconise (mesure pouvant aller jusqu’à l’exclusion).
5°) La nécessité de saisir les deux camarades et de porter à leur connaissance les décisions arrêtées, et leur intimer l’ordre de se dessaisir de tous les documents de l’organisation en leur possession, car cela fait partie désormais du patrimoine de notre organisation, en dépit de leur contenu révisionniste.
6°) Le présent rapport devrait être publié dans l’Organe interne au nom du CPO.
7°) Quant au camarade Robin, il s’engagea de lui-même à fournir au CPO, une auto-critique écrite, et accepta de démissionner du CPO afin de faire la preuve de sa sincérité à la base.
Telles furent les conclusions de cette réunion du 10 février, qui vit la consolidation idéologique des rapports entre les camarades présents. Cela est d’une importance énorme, car il est indispensable pour la bonne marche de notre organisation, d’avoir un collège de responsables idéologiquement unis et travaillant à leur stabilité et à la stabilisation de toute l’organisation.
III. Nouvelles perspectives.
1°- Quelques leçons
En attendant de pouvoir tirer des leçons beaucoup plus globales et beaucoup plus profondes, nous vous livrons les quelques leçons que nous avons pu tirer à chaud de cette lutte idéologique que nous avons menée au sein du Noyau directeur.
a) A propos du noyau-directeur
En liaison avec les grandes questions qui sont en débat au sein du MCI, la constitution d'un "Noyau-directeur" occulte, ignoré du reste de l'organisation relève d'une conception conspirativiste de l'organisation. Le parallèle de la constitution de ce "N.D." au sein de notre organisation, avec l'existence d'un "Bureau Général" au sein du PCC, n'est pas sans intérêt.
De notre brève expérience, nous avons abouti à la conclusion, que c'est là une institution bureaucratique, qui se chargeait de tout élaborer et de tout mettre en œuvre et ce, sans la participation des autres structures. Il a contribué à ossifier notre organisation, à supprimer toute vie interne d'activité.
C’est un lieu privilégié où des « putschs » peuvent s'opérer et ce, à l'insu des militants de l'organisation, tout comme à l’O"C"V.
De telles instances, sont anti-léninistes, car l’existence de toute instance supérieure quelconque doit être portée à la connaissance de tous les membres de l'organisation. C'est ainsi que la base pourra intervenir dans les discussions.
b) A propos des deux « vieux »
Ces deux, camarades sont à l'image de l’O"C"V, qu’ils ont édifiée.
Quant à Kévin tout particulièrement, au sein de l’O"C"V, il a édifié une machine bureaucratique, conspirative, huilée dans tous ces joints par l'idéologie petite-bourgeoise, qui lui a échappée à un moment donné, pour être retournée contre lui.
Ces deux camarades, bien qu'en paroles prétendent se démarquer de l'idéologie petite-bourgeoise de l’O"C"V, en sont en fait réellement pétris jusque dans le plus profond d'« eux-mêmes.
Aujourd'hui, une chose est sûre, les pratiques pernicieuses des éléments du P"CR"V, que nous reprouvons tous, s'ils y étaient encore, assis dans des fauteuils de direction (car c'est cela, leur problème) ils les auraient cautionnées et en être même les champions défenseurs (cf. les mensonges, les calomnies et autres chicanes, qu'ils ont développés contre des camarades avec lesquels ils sont organisés. Qu'en serait-il, si rien ne les liait à ces camarades ? Imaginez un peu ! )
Ils ont voulu faire de notre organisation un « fac-similé » de l'ancienne organisation.
c) A propos de la période de léthargie apparente vécue depuis la parution du 1er numéro de notre journal
Chacun doit se convaincre, que le temps perdu, n’en est pas un en réalité. Si nous savons tirer sérieusement profit de cette situation, il s’avèrerait que cela était même indispensable, pour que nous puissions poursuivre victorieusement notre chemin. Réjouissons-nous que cela se soit manifesté tôt.
C’est l’occasion pour nous de lancer un appel à tout un chacun, pour que nous cessons de nous sous-estimer à cause de notre jeunesse et de notre inexpérience. La pratique commune avec ces deux « vieux » nous a convaincus, que de l’expérience, il nous en faut, mais que pour l’acquérir, il n’y a pas de référence de révolutionnaire voltaïque auprès de qui, nous puissions nous instruire. Seule la pratique de nos erreurs et insuffisances contribuera à faire de nous de véritables « bolcheviks ».
Déjà, bien que jeunes, de par nos capacités idéologiques, politiques, nous sommes le groupe marxiste-léniniste le plus avancé de notre pays. Cela sans nous griser, doit nous amener à avoir confiance en nous-mêmes et à savoir compter essentiellement sur nos propres forces. Nous sommes à l’avant-garde du peuple voltaïque. Nous sommes le détachement le plus avancé de la classe ouvrière, idéologiquement et politiquement parlant. Il nous reste à traduire cette supériorité dans la pratique de la lutte de classes qui se déroule dans notre pays.
Chacun doit se convaincre que ceux qui ont voulu se faire passer, qu’on a voulu faire passer pour « nos maîtres », n’en étaient rien. Mieux, ils étaient sous tous les rapports (idéologique, politique et pratique) un véritable boulet à nos pieds, nous empêchant d’avancer sérieusement dans notre lutte.
Plus vite nous trancherons ce boulet de nos pieds, et mieux cela vaudra pour nous.
2° - Comment poursuivre notre chemin après cet arrêt momentané ?
D’ores et déjà, activons l’étude dans les cellules en vue de la préparation d’une assise nationale de notre Groupe. Cette assise, devra voir notre Organisation dotée d’un projet de programme (cette fois un vrai), d’un statut et d’un règlement intérieur.
A cette fin, dans les prochains numéro (peut-être le tout prochain) de l’Organe interne, nous publierons un projet de programme, un projet des statuts et du règlement intérieur définitif de notre organisation.
Toutes les cellules doivent préparer minutieusement cette assise nationale, car elle constituera une étape décisive de la vie de notre Organisation.
A cet effet, des assises régionales doivent précéder la tenue de l’assise nationale. Ainsi, il faudra une assise en France regroupant toutes les cellules de France. Il en sera pour toutes les cellules en Haute-Volta, en Russie, au Sénégal, etc…
Les membres responsables sur le sol national devront s’occuper de la tâche de préparation matérielle (locaux, ect..) et politique (conditions de sécurité absolue) de cette assise nationale.
D’ores et déjà nous pouvons tracer les grands axes, autour desquels, se tiendra cette assise nationale :
3° - Pour la convocation de la 1re Conférence nationale de l’organisation :
……………………………………………………………………………………………………… [La suite a été volontairement biffée, car n’apportant rien au sujet qui nous intéresse. — VDS]
………………………………………………………………………………………………………
Camarades,
Réveillons-nous et faisons preuve de beaucoup d’initiatives.
A toute l’Organisation, à tous les militants partout où ils se trouvent, nous disons ceci :
Ayez confiance en notre jeunesse, car l’avenir appartient à la jeunesse.
Mettons-nous à l’étude et participons activement à la lutte idéologique qui se mène à l’heure actuelle pour édifier une organisation véritablement communiste.
En avant pour contrer le travail
Désorganisateur des liquidateurs.
La victoire est à vous.
Le CPO
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