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Le phénomène de la "honte" en milieu Dagara : analyse socio-anthropologique du sens de l'honneur à la honte exécrable

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Pour l'homme Dagara, la vie qui mérite la peine d'être entretenue, défendue et déployée est celle qui comporte de la dignité ; la mort est meilleure qu'une vie dans la honte.
Le Dagara tient à son nom comme à sa vie (sinon plus qu'à sa vie) : gâter le nom de quelqu'un, c'est proprement démolir sa personnalité,  détruire son être. La honte est une catastrophe qu'il faut fuir de toutes les manières. 
Le qu'en-dira-t-on est un facteur déterminant du comportement Dagara et pour cause : Cette opinion publique est sans cesse aux aguets, refusant toute limite à son indiscrétion ; même l'intimité conjugale n'échappe pas à la vigilance de l'opinion publique.
On comprend pourquoi le Dagara a une peur bleue qui le paralyse souvent dans ses projets : il doit être honorable sinon il reculera (cf. Nisaal, l'homme comme relation, GBAANE DABIRE CONSTANTIN)
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